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Une escale (interminable) de 4 heures a Montréal et nous repartons vers Halifax où a débarqué le « Pamking car ».
A 23:30 (04:30 du matin pour nous) nous nous écroulons sur nos lits à l’Hôtel après 22h30 debouts. Ouf ! (voir la vidéo)
A Truro 2ème surprise du voyage. Le mascaret. C’est la marrée montante, qui s’engouffre dans les rivières du fond de la baie de Fundy dans le Bassin Minas. C’est une vague de 50 centimètres qui avance sans ressac et transforme les petits ruisseaux en véritable rivières en 10 minutes à peine.

La baie de Fundy a les plus grandes marées au monde atteignant parfois une amplitude de 15 mètres.






On hésite franchement. La partie verdâtre ne nous inspire pas du tout, la chair blanche ou rosée nous semble plus appétissante mais l’exercice d’extraction acrobatique nous fait hurler de rire. Au final nous sommes très content d’avoir fait cette expérience, et de l’authenticité du lieu, de la gentillesse et passion que les gens nous ont témoigné, mais nous ne sommes pas très emballés par l’aspect et le goût. Natacha va finalement finir les 4 homards, n’osant pas offenser la poissonnière qui vient régulièrement prendre des nouvelles…en rajoutant sur les différentes parties anatomiques de l’animal que nous avons le sentiment d’avoir disséqué. On a quand même bien rit !  (voir la vidéo)
Mme Godin, assise dans une chaise à bascule, nous accueille en brodant son ouvrage. Elle, nous explique qu’elle a eu 7 fils et 1 fille. Valait-il mieux avoir des fils ?  Elle répond oui. Car les fils aident au champs. Ce qui permet à M. Godin de pêcher pour le commerce et de ce fait, que la famille soit plus à l’aise. Les enfants c’est leur survie. Ce qui veut dire aussi, que madame Godin a assumé seule la maison et l’intendance.

M. Poirier l’aubergiste, conteur et en quête de voyages en France pour développer sa passion pour l’écriture, nous explique comment faire du « jus de planche ». Un breuvage fait d’eau macérée pendant des semaines dans les tonnelets à whisky vides, destinée au clients sans le sou.

Mme Cyr et sa bru nous témoignerons ce qu’est être acadien aujourd’hui, quelles sont leurs différences avec les Québecois, comment ils perçoivent les Français et commenterons  « Question pour un Champion «  qu’elles regardent avec assiduité. M. Charles Robin, pêcheur, tissera une corde avec les enfants et nous expliquera le fonctionnement des « aboiteaux » -importés du Poitou par les premiers arrivants - qui permettent d’assécher les marais     

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