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Areas" (aires de repos) se répètent à l'identique. Les heures de route rectiligne sans courbures aucune vous donnent le vertige et une véritable sensation de votre propre petitesse.(voir la vidéo)

Mais l'expérience fût somme toute très plaisante. Nous avons pris le parti de nous lever aux aurores. Au sens littéral du mot. C'est-à-dire 4 ou 5 heures du matin. De rouler 4 heures tandis que les boys dorment bercés par le roulis
Ca c'est une autre facette de l'Amérique. Celle qui vous jette en pleine face la première des évidences : l'Amérique c'est grand.  3500 kilomètres parcourus et 9 passages à la pompe à essence...
Nous avions un peu peur de cette grande traversée des prairies. Il est vrai que le paysage n'est pas follement varié. Il est vrai aussi que les "Rest         
de la route. Petit déjeuner, on se défoule un peu les jambes , on suit les révisions scolaires et on repart pour 4 heures de route. Le premier quart étant généralement assuré par Gilles et le deuxième par Natacha pendant que Gilles conquocte les petits montages vidéo à l'arrière. Les enfants s'amusent pendant que nous roulons. Ils dessinent, créent des jeux en papier. On écoute de la musique et les journées se passent finalement très tranquillement et paisiblement.
Cette partie que nous redoutions nous a finalement permis de nous installer dans le voyage, de prendre tous nos repaires et de nous "remettre" un peu de la folie des mégalopoles que nous venons de visiter.
Et puis, il y a cet appel. Celui des grands parcs nationaux qui nous attendent à l'Ouest. Etrangement, cette longue traversée semble calmer notre attente. Un peu comme si l'on prenait notre souffle pour accueillir les beautés à venir. Comme la profonde inspiration que l'on prend avant d'embrasser à pleine bouche.

Pour une enième fois, nous nous arrêtons sur une aire d'autoroute. Pour manger, se dégourdir ou peut-être simplement changer de conducteur. Quelqu'un frappe à la porte avant même que nous soyons totalement arrêté. C'est Bartek, un        
Le Mont Rushmore se trouve aux milieux des Black Hills qui elles aussi semblent surgir de nulle part au milieu des collines désertiques. Le lieu est hautement touristique (2,5 millions de visiteurs par an) est hautement symbolique. Cette journée nous permettra, entre autre grâce à une guide ranger très enthousiaste et pédagogique, de comprendre non seulement pourquoi ce monument a été réalisé ici, mais aussi pourquoi ce sont ces personnages qui furent choisis.
Le Mont Rushmore et né de la volonté de Doane Robinson, historien officiel de l’Etat, qui voulait donner une dimension touristique au South Dakota. Sur ce point là on peut dire qu'il a réussi. Il invita ainsi John Gutzon Borglum à réaliser une sculpture représentant des héros de l'Ouest. Borglum ne pensait néanmoins pas que ces héros suffiraient à faire déplacer des         
foules. Aussi, proposa-t-il les présidents Américains suivants pour leurs rôles majeurs dans l'histoire des Etats-Unis :
-Washington, qui mena avec succès les guerres contre les Français, puis contre les Anglais après la Déclaration d'Indépendance. Il fût aussi le premier président des Etats-Unis. Poste    
Les Badlands. Nous voilà enfin dans notre premier Parc National. En plein milieu des prairies valonnées et arides, comme si elles avaient été déposées ici par une pluie ancestrale, se trouvent les Badlands.

Le lieu est mystérieux, austère, presque mystique. Ces monts, ces pics de glaises, de sables et de cailloux érodés par les millénaires dessinent dans la plaine un monde troglodyte colorés de tous les gris possibles. Gris vert, gris beige, gris rosé, gris ocre, les strates de couleurs se répondent de vallées en vallées et se répliquent à l'identique sur tout le parc.

Le temps orageux, chargé d’électricité et voilant l'horizon d'un trouble doré amplifie l'aspect mystérieux du lieu.

Les enfants courent dans ce paysage désertique, mais même leurs cris ne semblent pas animer tant de minéral. On observe et prend l'instant présent. On passe dans le Badlands emmagasinant les images, les couleurs, les sensations. Mais que prendrons et que garderont les Badlands de nous-mêmes ?
accompagnée de yeux écarquillés, de hochement de tête éberlués et claquement de langues désolées......


Sturgis. Les mots sont difficiles à trouver pour décrire le "69th Sturgis Meeting". Un rassemblement annuel (depuis 69 ans comme son nom l'indique) de 250 à 500’000 bikers qui viennent de toute l'Amérique. L'événement dure une semaine et transforme la région plutôt tranquille en véritable arrière pays Hells Angels.

Heureusement, les Hells Angels sont ici un style, un look, un art de vivre plus qu'un gang aux moeurs violentes. Evidemment, les codes vestimentaires, les attitudes ont beaucoup emprunté aux bikers d'origine. Aussi, l'ambiance extrêmement macho, hard rock et tatouage est de mise.
Encore une fois, rien n'était prévu, mais on ne peut pas passer à côté d'un tel événement sans y jeter un coup d'oeil. Et comme vraiment les mots manquent pour décrire une telle ambiance, nous vous invitons à regarder la vidéo. A voir et regarder avec une pincée d'humour et le recul nécessaire.


Devils Tower. La cheminée d'un volcan pétrifiée, dégagée par l'érosion de sa gaine naturelle, un cylindre de lave refroidi sous une pression énorme, est le spectacle qu'offre Devils Tower. Atypique, surprenant, magnifique, beaucoup de mots peuvent qualifier la tour escaladée par des centaines d'alpinistes chaque année. A ses pieds se trouve une ville de Chiens de Prairies à Queues Noires. Nous en faisons le tour au petit matin et avec attendrissement nous observons cette colonie de quelques centaines d'individus.
Les boys en particulier apprécient ce moment où nous pouvons approcher les animaux de si
près à moins que ce ne soient eux qui s'approchent de nous ?


La traversée du Wyoming jusqu'aux portes du National Yellowstone Park est tout simplement magnifique. Une succession de collines arides, ponctuée de formations géologiques minérales, d'éoliennes pour remonter l'eau des nappes phréatiques, des ranchs ouverts, de vaches charnues et noires comme le charbon. On en a pris plein la vue.....
Et voici tous les états traversés... Pas facile parce que ce n’était pas les plus petits !
polonais qui voyage avec sa femme Alicja et Stephan un ami, dans un périple qui les mènera de l'Alaska à Ushuaia.

Il a tout de suite reconnu notre véhicule qui ne fait pas du tout Américain (beaucoup plus petit et moins bruyant peut-être ? ;-)  Il nous propose de prendre une tasse de thé avec eux. Nous les rejoignons avec chacun notre assiette de salade à la main et une grosse pastèque que nous partagerons. Le courant passe tout de suite. On se présente, en cinq minutes, on a le sentiment de se connaître depuis longtemps déjà. D'où l'on vient, ce qui nous a poussé à la folie de notre voyage. Ce que nous apprécions, ce qui nous dérange. Tout est déballé là sur une table de halte d'autoroute. Aucun préambule, en 2 heures entre deux camions 30 tonnes on a parlé de l'essentiel : ce qui nous fait vibrer, ce qui nous fait vivre.
On se sépare avec le sentiment de quitter des amis et avec l'envie de se revoir vite.
Le voyage c'est peut-être ça aussi : l'accélerateur, l'intensificateur de rencontres.(leur site : www.alaibartek.com)

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