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Royal Tyrrell Museum. Il est royal, car la reine d'Angleterre qui est toujours et aussi la reine du Canada, a accepté que ce titre honorifique lui soit attribué. (Merci Elizabeth!)
Il est Tyrrell, car c'est le nom du monsieur qui en a grandement initié l'intérêt et la fondation.
Il est Museum, car c'est un lieu où l'on expose de vieilles choses qui sont sensées vous apprendre quelque chose. Et là le pari est totalement réussi.

Ce musée est à 120 km du Dinosaur Provincial Parc dont il expose et explique les ossements excavés. Le musée est totalement interactif, pédagogique et tout simplement beau. On peut parler avec des étudiants en paléontologie qui méticuleusement grattent un fossile hors de son carquant de terre ou de pierre. Nous passons une demi-heure à harceler un pauvre étudiant de dizaines de questions. Il parle français au grand bonheur des enfants. A travers une vitre on peut aussi observer d'autres techniciens au travail. Au centre se trouve un os (crâne de tricératops) sur lequel ils travaillent depuis 2 mois déjà et qui sera prêt dans 2 ans environ.
Des salles mettent en scène des dinosaures avec bruitage et décoration (style musée d'histoire naturelle), on passe dans un tube exposant la vie sous-marine cambrienne (avant que les animaux ne sortent de l'eau), et une salle, la plus belle à notre avis, expose des ossements entièrement ou partiellement retirés de leur gangue de pierre, dans des cadres aux moulures dorées sur fond noir accompagnés de la musique de Bach. Dans cette salle, une histoire vieille de 70 milions d'années prend soudain des allures d'exposition artistique. Les os deviennent tout d'un coup beaux...

Il y a d'autres salles encore et puis surtout tout un tas d'activités pédagogiques pour les enfants. Nous sommes un peu limité, les enfants ne parlant pas anglais ils ne peuvent pas participer à toutes. Néanmoins, ils pourront quand même faire l'atelier moulage de fossiles. Génial. Voir leurs carnets de bord pour une histoire plus complète.

Nous repartons impressionnés par la qualité du parc et du musée. Nous partons aussi avec une sensation forte et troublante. D'où venons-nous ? L'histoire d'une planète si ancienne retrace-t-elle le chemin vers nous ? Ces ossements, ces créatures vieilles de -200 à –60 million d'années..... qui ont toutes disparues et nous qui remplissons nos calendriers, qui parlons de demain....  

Calgary. Nous nous y arrêtons pour rien. Juste pour voir et passons finalement un très gentil après-midi.
Entre Calgary et Edmonton, il y a Lacombe. Petite ville où nous rendons visite à Bill et Marlene et leurs enfants Graham et Ian. Nous les avions rencontré dans un camping dans le South Dakota (près du Mont Rushmore) et ils nous avaient dit de venir les voir si nous passions dans la région. C'est donc quelques heures que nous passerons avec eux à discuter autour d'une tasse de thé. De toutes sortes de choses et de voyages. Merci pour cet agréable moment et pour ce gentil accueil. Peut-être nos chemins se recroiseront-ils ?
Le West Edmonton Mall une des attractions principale de la ville. Il s'agit du plus grand centre commercial du monde (probablement dépassé aujourd'hui par un centre à Dubai sans doute). Bon il fallait le faire alors nous l'avons fait. Il y a entre autre une patinoire, un complexe aquatique, une île de pirates avec spectacle d'otarie, un bowling, 17 salles de cinéma et 800 magasins.
Nous passons aussi pas mal de temps à chercher des pneus. Pas facile de trouver les tailles qu'il nous faut. On repart bredouille, mais avec quelques pistes pour plus tard.

On remonte le temps. J'ai connu Jeanine il y a plus de vingt ans dans une école pour apprendre l'allemand en Autriche. Nous nous sommes revues une fois il y a 15 ans au Québec lorsque nous y habitions. Puis nous avions perdu contact.        
Malgré plusieurs tentatives de chaque côté, nous n'avions pas réussi à nous retrouver. Et puis grâce à la technologie (internet) et ses outils (Facebook) je l'ai enfin retrouvée quelques semaines avant notre départ.

Et nous voilà dans sa cour d'entrée. Les retrouvailles sont émouvantes. Nous faisons connaissance avec les enfants (Adriana, Nathanaël et Philippe), les parents, les amis, les animaux (des chiens loups, des chats, des oiseaux, des chevaux et même une chèvre échappée d'une ferme voisine). Nous avons tellement de plaisir à nous retrouver que nous passons de fil en aiguille toute une semaine ensemble.

On découvre le cheval (super cool) et la vie "à la ferme", les enfants sont tout simplement enchantés. On se raconte nos vies, on pleure et on regrette de n'avoir gardé contact durant toutes ces années.

Philippe et le père de Jeanine nous aident aussi grandement à identifier un bruit bizarre de la suspension. Nous savons maintenant ce qui ne va pas et qu'il nous faudra commander une pièce en Europe. Merci grandement à eux pour le coup de main !

Nous sommes même invités à l'anniversaire surprise de Jeanine organisé par Adriana et son amie Charmaine.
Le pamking car est déjà bien plein, mais il nous faut maintenant trouver de la place pour confiture, pain fait maison, cadeaux et tout l'amour que nous avons reçu pendant cette semaine. Nous n'avons qu'une hâte : celle de nous retrouver un jour et pas dans quinze ans.
Souvent nous nous arrêtons dans les bibliothèques municipales pour les accès gratuits à internet. C'est ce nous faisons aujourd’hui. Gilles et Alexandre vérifient les mails, pendant que Théophile et moi sommes dans le parc de jeux de l'autre côté de la route.
que l'on nomme ceux que l'on appellait les indiens, les amérindiens, les autoctones, les aborigènes enfin bref, ceux qui étaient là avant nous les Européens). Je lui réponds que non (mis à part dans un parc historique au Québec avec l'animateur), nous n'avons pas encore parlé avec quelqu'un des Premières Nations. Avec un large sourire il me tend une forte poignée de main : "Et bien je serai le premier" me dit-il. Il m'explique qu'il est un descendant direct de Sitting Bull. Qu'il pratique les rituels ancestraux. Ce week-end, il était à la chasse car c'est important d'aller à la chasse. Il me propose d'attendre ici et retourne avec son fils chercher quelque chose à la maison.

Gilles et Alexandre nous ont rejoint lorsque Mr. Callihoo revient avec une petite boîte et une longue tresse d'herbe séchée. Sur la boîte, il y a le "Guerrier Blessé". Une image que nous avons déjà observée ailleurs. C'est en réalité un tableau, qui montre un guerrier blessé mais assis sur son cheval malgré tout. C'est un symbole de courage. Dans la boîte il y a différentes herbes : du tabac, du cèdre et de la sauge. Elles peuvent guérir certaines maladies. Même le cancer d'après Miles. Il allume la tresse de longues herbes séchées qui se consume lentement laissant échapper une douce fumée. Miles nous montre les gestes de prière et de purification que l'on fait avec cette fumée. Il s'agit de "Sweet Grass". Il faut la ramasser à une période précise de l'année et c'est lui même qui les fait. Il nous en offre même un petit bout. Ca sent très bon. Nous échangeons nos adresses emails et nous quittons aussi simplement que nous nous sommes rencontrés.
Lorsque l'on voyage, on prévoit plein de chose. Ce qu'on va voir, à quelle heure est la prochaine visite guidée, qu'est-ce qu'on va goûter, mais nous apprécions énormément ce genre de rencontre là et nous ne pouvons pas les provoquer, nous ne pouvons que les accueillir telles qu'elles nous sont offertes. Nous sommes tous touchés par la spontanéité et la sincérité de cette rencontre.


La première chose que nous faisons en arrivant à Jasper est de plonger dans les eaux chaudes et thermales de Miette Hot Spring. Dans le pamking car, nous pouvons nous doucher certes. Mais les douches sont très courtes : on se mouille, on arrête l'eau, savon, shampoing, et puis on se rince. Le tout accompagné de changements de pression et de température pas très sympathiques. La douche est d'ailleurs souvent accompagnées de : "Qui c'est qu'a pris toute l'eau chaude ? (par   
Glacier Athabasca / Columbia Icefield. Bien évidemment nous ne nous sommes pas aventurés seuls sur le glacier. En ce matin de fin août, c'est une douzaine de personnes, dont nous mêmes, qui suivont les pas de Bernard, notre guide, sur le glacier Athabasca.
L'Albertosaure (sorte de "petit" Tryranosaure) tient d'ailleurs son nom de la province (Alberta) dans laquelle nous sommes.
Une très chouette journée. Autant pour les grands que pour les petits Mattonlesvoiles.

Nous n'avons pas cherché à faire une visite systématique, mais nous sommes laissés porter par nos visites.

Le Parc Stanley, presqu'ìle semblant être dessinée pour les amoureux de la nature. Nous le découvrons en vélos que nous louons. En une journée, nous verrons : des phoques, des étoiles de mer violettes et oranges par centaines, des saumons bondissant hors de l'eau, des pistes cyclables envahies par des vélos, des tandems, et des rollers, des joggeurs (beaucoup de joggeurs), les ports de plaisance, les ports industriels, les hydravions qui décollent d'un bras de mer près du centre ville, des paquebots immenses qui viennent charger ou décharger leur cargaison, des canoës traditionnels à 10 rameurs, des kayakistes, des sculptures de pierres faites par les passants, des plages avec en arrière plan l'océan, et la ville ..... A un moment, il nous semblait faire partie d'un décor surréaliste.
Durant notre séjour à Vancouver, nous retournerons plusieurs fois dans ce parc. Un soir, nous sommes accostés par Vanessa et Charles, couple franco-canadien, qui nous pose des question sur        
notre voyage pour des amis qui envisagent une aventure similaire. De fil en aiguille, la conversation s'étoffe et nous finissons par être invités cher eux pour manger des pizzas. La spontanéité et la fraicheur de cette rencontre ajoutent, pour nous, à la magie de Vancouver. Merci à vous !
Le pont suspendu de Capilano, est une promenade aménagée dans une forêt d’apparence tropicale.  Le lieu est superbe avec des arbres de plusieurs siècles parfois, mais vraiment trop touristique et asceptisé à notre goût. Dommage.

L'Aquarium est évidemment apprécié par les enfants, mais par les parents aussi. Plusieurs      

Ile de Vancouver. C'est chargé de 2 gros paquets que nous quittons Vancouver. Eh oui, malheur, les cours du CNED sont arrivés grâce à la coopération de Nadia (Maman de Natacha) qui assure le relais administratif en France. Merci énormément pour tout ce support. L'aventure serait bien difficile sans cette aide. Le second arrive de Laïka en Italie car nous avons stupidement oublié de fermer une lucarne de la capucine il y a 2 semaines et elle s'est arrachée. No comment pleeeease !

Il est midi lorsque nous finissons les cours dans cette petite ville de Sidney. Nous avions pensé faire une croisière aux baleines à Ucluelet à 300km d'ici, de l'autre côté de l'île de Vancouver. Mais il fait beau et comme la météo peut changer très vite, on préfère tenter notre chance ici. Du côté Est de l'ìle, nous verrons probablement des Orques. Et c'est en effet ce que nous verrons avec grand plaisir et fascination sur un mer d'huile et sous le soleil. A Tadoussac au Québec, nous avions peiné à voir quelques baleines, mais ici, les orques ne sont pas avares de batifolages. On voit non seulement leur dorsale, mais aussi leur queue qui frappe la surface, lorsqu'elles ne bondissent pas de tout leur corps hors de l'eau ou pointent leur nez droite au ciel. D'après notre capitaine (nous sommes sur un zodiaque de 12 personnes mais face à la mer et c'est vraiment beaucoup plus confortable     
Le rythme du voyage a bien changé maintenant. Le matin est consacré à l'école et l'après-midi à la route, la logistique ou aux visites. Cela demande une organisation encore plus drastique – et croyez-nous la vie à 4 dans un si petit espace en demande pas mal. Un apprentissage pour nous, parents, qui devons apprendre à apprendre et ce n'est pas facile. Les enfants doivent eux aussi renoncer à une certaine liberté et se concentrer dans de nouvelles conditions. Nous devons tous

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