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"petit" pont de 7.5 km. Génial. Bref rien à voir avec le petit pont de bois de Duteil.
Un aller-retour et nous commençons à longer la côte "orégonne" en empruntant la célèbre route 101.

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coucher de soleil sur la Pacifique... Tout ce qu'on aime.
Ä la tombée de la nuit, on retourne au camping car. Au menu (choisit par Alexandre) : bonbons, gâteau en forme de hamburger et soirée film. Voilà, il a 12 ans, Alexandre le grand.
On se couche paisiblement face à l'océan, bercé par le resac des vagues. Une bonne nuit s'annonce.
C'était sans compter sur la mégère du quartier qui a attendu probablement avec une paire de jumelle fixée sur notre véhicule, les 23 heures pour appeler la police. En effet, mais nous l'ignorions jusqu'à ce moment, le parking des camping-cars en dehors des campings est interdit dans les états de l'Orégon et de Californie à partir de 23 heures,       
pour lutter contre le camping sauvage de beatniks en folie...souvenir des seventies.
On vous assure que se faire réveiller par un gros TOC TOC TOC sur la porte avec les gyrophares et les projecteurs dans la figure, à moitié vaseux (nous, pas les projecteurs) et en pyjama (nous, pas le policier) c'est loin d'être sympa. Jusqu'à présent, nous avons presque toujours réussi à dormir hors des campings. Heureusement que le policier est sympa. Il a même l'air embêté de nous déranger, nous expliquant qu'à cause de la dénonciation, il est obligé de nous faire partir. Nous partons donc, et nous installons à 500 m de là , dans la rue principale, oui, mais pas devant la mégère. Nous y passerons agréablement la fin de la nuit.


Nous roulons dès le lever du jour sur la route 101 vers la sud. Dire qu'il s'agit sans doute de la plus belle route des Etats-Unis est une affirmation à laquelle nous adhèrerons virage après virage.
La côte est tantôt une longue plage de sable fin déserte où viennent mourir d'énormes rouleaux de vagues, tantôt des falaises qui accueillent vagues, vents et marées. Partout des rochers immenses ou, des petits ilôts saupoudrés par poignée émergent de l'océan, servant d'abris aux cormorans, pélicans, otaries et lions de mer. Les sables, les rochers et l'océan changeant de couleur au gré de la course du soleil, semblent ne jamais offrir le même paysage.

La recherche d'un lieu "public" pour dormir tourne désormais au petit jeu du chat et de la souris avec la police. Il faut se mettre dans un endroit invisible mais, question de sécurité, éclairé et avec suffisamment de passage. Equation impossible. Les parkings des Wal Mart qui offrent l'hospitalité pour les campings caristes à travers tous les Etats-Unis et le Canada sont à proscrire, car c'est bien là que la police viendra en premier chercher les resquilleurs. Les jardins publics, les parkings
d'église ou de mairie, sont bien trop visibles. Les endroits sombres, sont en général dans les mauvais quartiers. Nous croisons d'autes camping car qui cherchent également la discrète place idéale. Mais nous sommes fûtés et plein de ressources... Nous jetons notre dévolu, pour ce soir, sur le petit port de Newport. Ni trop éclairé, ni trop sombre, ni trop fréquenté, ni trop désert...Le lieu idéal pour passer une bonne nuit au nez et à la barbe de l'Autorité.
C'était cette fois ci, sans compter sur la colonie de Lions de mer qui a élu domicile pour l'été sur la jetée du port, à 100 mètres de nous. Croyant au début que leurs cris (ressemblant étrangement à celui d'un âne qui refuse d'avancer ou un chien à qui on tord l'oreille) étaient des cris de joie dûs à l'arrivée d'un bateau de pêche, nous comprimes vite, après deux heures (!) que quelque chose ne tournait pas rond. Ou le bateau était en train de jeter toute sa cargaison de poissons par dessus bord, ou c'était le pic de la période de reproduction. Au        
petit matin, avec des cernes, les cheveux encore en bataille, nous décidons d'aller voir pour comprendre ce qui s'est passé cette nuit là et pourquoi personne d'autre ne dormait dans ce coin si idyllique.
C'était une colonie de plusieurs centaines d'individus qui passe la plupart de l'année sur les pontons de bois et la jetée du port. Les écriteaux nous apprennent qui'il est très aisé d'identifier les lions de mer grâce au vacarme continu qu'ils font lorsqu'il s'établissent. Nous en sommes donc sûr : il s'agissait bien d'une colonie de lions de mer. Que des mâles qui se prélassent, les femelles restant en Californie, plus au sud. Nous passons une heure à les observer à quelques mètres. Lorsqu'un des leur veut sortir de      
l'eau et monter sur le ponton, tous ceux qui se prélassent se mettent à "aboyer" comme des ânes pour lui faire comprendre qu'il dérange. Lorsqu'après 10 tentatives, le malheureux arrive enfin à sortir de l'eau, forcer le passage pour se mettre sur le ponton, il se mettra comme les autres à aboyer dès qu'un autre de ces congénères voudra à son tour sortir de l'eau. Qui a dit que l'étude du comportement animal permettait de mieux comprendre l'homme ?
Dans tout ce vacarme, nous comprenons pourquoi la police n'a pas besoin de patrouiller dans le coin. Match nul.
Nous reprenons la route jusqu'au Dunes National Recreation Area. Malgré les cours scolaires qui ont beaucoup ralenti notre rythme d'activité et de visite, nous arrivons quand même à passer quelques heures au bord des plages où les garçons, lorsque les vagues ne sont pas trop puissantes, peuvent faire du body board. L'eau étant glaciale, ils n'y restent jamais très longtemps. Cette plage sera déserte. Nous y verrons des escadrilles de pélicans s'amuser a voler à quelques centimètres au dessus de la crête des vagues et inlassablement, redescendre au sud, par la terre, pour remonter à nouveau le long de la plage. A quelques mêtres du bord de l'eau, une petite tête de lion de mer viendra nous saluer (mais en silence cette fois-ci !).
n'est pas bitumé, est bordé de ces immenses troncs. Nous roulons dans cette forêt d'un autre temps, avec la certitude à chaque mètre, qu'un vélociraptor ou un tyrannosaure va surgir des fourrés de fougères denses. N'essayez pas de regarder la cime de ces monstres, au risque de tomber à la renverse.
Ce parc s'étend le long de la côte sur près de 74 km. Nous y passerons à plusieurs reprises.

Lors d'une halte au bord de l'eau, scolarité oblige, nous rencontrons un couple de jeunes autrichiens qui parcourent à vélo la route de l'Alaska à la terre de feu, en un an et demi.
Et nous qui croyions faire une aventure ! (www.radausflug.org)

questions plus éranges. Avez-vous des avocats ? des pommes ? des oignons frais ? Avez-vous de l'agneau ?.....et oui, il nous restait deux pommes. Le véhicule sera donc fouillé. Ce qui se passe en notre absence. Nous devons rentrer dans un bâtiment adminstratif pendant que le véhicule est fouillé. Nous devons même leur laisser nos clefs.... Le procédé nous choque un peu, mais chaque douanier est super sympa. L'un nous raconte que sa Maman parle français, l'autre s'excuse des questions éranges posées et un dernier à une sonnerie sur son téléphone qui imite le crie de Tarzan, volume sélectionné sur à fond en plus ! Il est 22h30 et nous rapartons de la douane.    
jouer un morceau d'enfer, les pieds dans l'eau, pendant une demi-heure (voir la vidéo). Quelqu'un les aurait-il averti de notre petite fête ? Moment simple et magique, inattendu, frais, devant le            


Quittant le bord de l'océan, nous nous devons d'aller voir à l'intérieur des terres, le joyau de l'Oregon : le Crater Lake National Park. Un ancien volcan de près de9 km de diamètre dont le cratère s'est progressivement rempli d'eau (pluie et neige) pour former un magnifique lac d'un bleu profond.
Nous en ferons le tour. Bien que circulaire, le cratère offre à chaque virage un nouveau visage. En début d'après midi, nous nous arrêtons sur un petit parking avec vue sur le lac pour faire les devoirs de la journée. Après une heure de difficile mise en concentration, nous entendons plusieurs coups de klaxon. A côté de nous. Nos amis polonais, rencontrés il y a 2 mois,   
bouleversé notre équilibre de voyageurs. Nous devons tous ensembles trouver de nouveaux compromis et un nouveau rythme. C'est le moment des doutes. Cette reflexion, ne nous empêche pas d'apprécier le quartier du Civic Center où se trouve l'Asian Art Museum que les enfants apprécieront   
tout particulièrement grâce aux audioguides en français. Ils ne veulent rater aucun numéro et sont à l'affût des pièces commentées sur leurs audioguides. C'est quand même très agréable de visiter un musée pendant  
les heures de bureau... On est tout seul !
En repartant, nous passons devant le City Hall, au dôme presqu'identique à celui de la basilique Saint Pierre. Pour l'anecdote, c'est ici que s'est mariée en 1954 LA Marylin (poupoupidou) avec Di           
Chinatown jouxte le quartier des affaires où nous voyons la symbolique Transamerica Pyramid, un building en forme de pyramide.
Le lendemain, visite du Japanese Tea Garden, dans le Golden Gate Park, qui est à San Francisco ce que Central Park est à New York. C'est sans aucun doute une question de goût, mais les jardins japonais nous plaisent énormément. Et celui ci tout particulièrement. Nous ne le quitterons qu'après avoir dégusté, sous un toit de bambous, un délicieux et délicat thé.

Question de timing, c'est en taxi que nous rejoindrons, à l'autre bout de la ville, le quai n°33 de l'Embarcadero, où nous prendrons la navette pour Alcatraz. Nous nous embarquons plus par obligation touristique que part réel intérêt. C'est sans doute notre manque de conviction qui participera à notre agréable surprise. Car malgré les centaines de touristes, la visite est fort agréablement organisée. Nous sommes tous les quatre équipés d'audioguide qui expliquent la vie dans la prison, les événements marquants et le séjour de certains célèbres          
prisonniers avec détails et bruitages qui vous plongent dans cet univers comme si vous y étiez. Tous les visiteurs étant équipés de casques audio, il règne dans la prison un calme olympien. Ce silence permet d'oublier la présence des hordes de touristes même à cette époque tardive de l'année. De l'ile, nous pouvons apprecier san Francisco, à quelques 2,5 miles, dans sa globalité. Alcatraz aura été finalement une bien agréable visite.
Tomtom avait bien remplit sa mission jusque là. Le plan d'accès imprimé par le réceptionniste du motel nous permet de foncer au "Best Buy" le plus proche, où, ô joie inéfable, nous retrouvons un petit Tomtom identique mais nouvelle version (aurait-on fait exprès de perdre le notre ?). Fiers comme des papes, nous inscrivons la nouvelle direction à suivre et sillonnons à nouveau les rues de San Francisco comme si nous étions de vieux habitués (merci oncle Tomtom !).
Petite halte devant les 6 fameuses maisons victoriennes surplombant la ville (tellement photographiées qu'elles sont surnommées la "Postcard row" !), puis arrêt obligé (pour les amateurs des seventies que nous sommes) devant la maison de Janis Joplin et du bar le Vesuvio, repère mythique - toujours en activité - des beatniks et artistes de tout poil.
Notre dernier arrêt se fera évidemment aux portes du Golden Gate, que nous parcourons à pieds puis en pamking car avant de dire... San Francisco s'allume... San Francisco s'embrume...où êtes vous ?...
Direction plein Est pour rejoindre les parcs nationaux.

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