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Nous allons au supermarché du coin faire des emplettes. Les rayons sont relativement bien garnis, même si certains produits couvrent 5 mètres de rayon sur une seule rangée... pour remplir. A la caisse, ce sont des enfants en âge scolaire, comme Alexandre, parfois plus jeunes, qui emballent les produits dans les sacs. Pourtant c'est jour d'école. Alexandre a la gorge qui se noue. La réalité est dure et brutale.
Nous reprenons la route vers un camping à Huatabampito, petit village perdu. En milieu d'après midi, c'est un camping sommaire, mais en face du golfe de Californie que nous découvrons. Chouette. On décide d'y rester deux jours pour se reposer et finir les devoirs du CNED... car c'est le moment des examens.

La matinée est consacrée aux examens du CNED. La plage est à 10 mètres, mais le travail d'abord et le plaisir après. Car le contraire serait le plaisir d'abord et ensuite le plaisir, le plaisir et...encore le plaisir !
A une heure, nous voilà les pieds dans l'eau sur cette immense plage complètement déserte. L'eau est tiède. Ahhh. 20 minutes de bonheur... avant qu'Alexandre ne hurle de douleur. Il s'est fait piqué au pied droit. Un crabe ? Il saigne mais surtout, se plaint de très fortes douleurs au pied. Après 5 minutes il ne peut plus bouger le petit orteil. Après dix minutes, il ne sent plus ses orteils. Nous appellons le responsable du camping pour identifier la cause de la piqure. Il ne sait pas, mais pense à une raie manta et nous confirme qu'il vaut mieux aller à l'Hôpital. Sympa l'après-midi repos ! On fonce vers l'Hôpital à 25 kilomètres de là, en évitant les topes qui, pris trop vite, nous démonteraient le train avant... Le GPS ne sait plus où il est, il ne connait que les routes principales...
dormir paisiblement. Mais nous sommes le 20 novembre, fête de la Révolution Mexicaine et comme toutes villes, villages ou petits coins perdus, ce soir c'est la Fiesta. Nous sommes bien à 1 km de la fête, mais les amplificateurs sont si puissants que l'on entend l'animateur comme s'il était à notre fenêtre. On ne comprend pas un traître mot, mais on devine la passion de son discours. Il nous semble voir ses moustaches articuler des mots à travers la nuit et sa langue rrrrrouler des "r" terribolos. Et c'est tant mieux car nous aussi, on veut faire la fête. C'est la nuit, on tente d'approcher en pamking car, mais la foule et les voitures sont si denses que nous renonçons. Nous rentrons au camping et retournons à la fête à pieds.
Après 4 jours au Mexique nous voilà dans une foule joyeuse et riante. Des danseuses traditionnelles sur la scène habillées de robes jaunes soleil à dentelles blanches, de petits stands improvisés où se vendent tacos et chourros, des carrousels qui semblent avoir vécu 50 ans, des enfants mangent de la barbapapa rose... tout ce qui se voit dans le monde se voit ici. Des amoureux se tiennent à l'épaule, de jolis filles aux yeux de feu, des hommes en chemises à carreaux, aux Santiags rouges ou vertes et de beaux chapeaux de cowboys blanc tranchent dans la nuit, des enfants pétillent en visant les cibles en fer touchées 100'000 fois déjà, les bouches
se pincent pour montrer des dents blanches et de larges sourires lorsque les auto-tamponneuses se heurtent. Oui les gens semblent heureux ce soir. Mais ici, pas de prix à remporter où alors vraiment de très petites choses. Les marchines et les carrousels sont très vieux, rafistolés, repeints bien des fois. La grande roue est faite de barre de fer soudées, les fritures sont préparées dans de simples bassines d'huile ouvertes et la fête se déroule sur la terre battue.
pas un des visas ne sera rempli de la même manière. Pas d'importance nous dira-t-il, ce qui compte, c'est que ce soit écrit "pagado" (payé) et qu'il y ait le tampon. Ah bon. Bienvenudo.
La télévision qu'il a orienté pour lui nous familiarise avec l'ambiance du pays... Pour régler le montant des visas, nous devons aller à la banque... moyen efficace de lutter contre la corruption nous disons-nous. Et nous voilà devant l'unique guichet de cette petite ville, à attendre 45 minutes supplémentaires. Retour à la douane où nous apprenons que nous devons établir un document d'importation temporaire pour le véhicule... à 60 kilomètres de là. Ca tombe bien, c'est sur notre chemin... Pendant toutes ces démarches, un monsieur s'est proposé de garder notre véhicule... histoire de gagner quelques pesos.       
Nous préférons lui acheter officiellement quelques bonbons qu'il vend. Il est content, nous aussi, et la dignité est sauve.
Le premier contact avec le Mexique est à l'opposé de ce que nous attendions : misère et pauvreté sont beaucoup plus importants que ce que nous imaginions. La gentillesse également.
60 kilomètres plus loin, nous voici au bureau des automobiles pour établir le document d'importation du véhicule. Il existe une zone franche de 500 kilomètres où ce document n'est pas nécessaire et la petite dame derrière le guichet essaie de nous faire comprendre que nous pouvons établir le document 500 kilomètres plus loin... pour ne pas avoir à le faire elle. Nous insistons. Elle s'exécute. En guise de bureau, un petit comptoir de 2 mètres de long, un manque de moyens évident, et une salle d'attente de 1 mètre sur deux... Chacun baragouine quelques mots d'espagnol ou d'anglais et une heure plus tard, nous voici en possession du précieux document.
Nous reprenons la route vers le sud mais n'atteindrons pas notre destination. La nuit tombe et nous décidons de dormir près d'une station service Pemex, stations d'Etat qui ont le monopole de la distribution du carburant. Il y a déjà un camping car américain stationné là et après prise de renseignement auprès du pompiste, c'est sécuritaire... il surveille.
Après nous être garé, on se rend compte que le pompiste ne nous a pas rendu la monnaie correcte... Bienvenudo ! On ne s'y fera pas reprendre !

Plus au sud, notre premier arrêt sera à Guayamas.
Lorsque nous arrivons dans la ville nous croisons des gens, emmitouflés dans des couvertures, à l'arrière des pick-up. Il fait froid. Ils vont au travail. Leur regard est dur et nous dévisage. Nous leur faisons un geste de la main pour les saluer. Leurs visages rayonnent, ils sourient de toute leurs dents, et dans ce froid matinal, ils nous renvoient chaleureusement notre salut.
En dehors de la rue principale qui traverse cette ville, les rues ne sont pas bitumées, elle ssont faites de terre battue avec de monstrueux trous - il faut rouler au pas - des gens partout et un sentiment de pauvreté incroyable. On se regarde... Le Mexique n'est-il pas un pays relativement développé et un des plus riches de l'Amérique centrale ?

Nous voilà partis pour El Fuerte qui sera notre ville d'embarquement du Chepe. Arrivé à destination nous comprenons que le camping que nous avions noté sur le guide est fermé depuis belle lurette. Heureusement, un sympathique restaurateur sort de sa terrasse derrière le four à bois qui lui sert de cuisine. Il tend la main se présente et nous explique où trouver un autre       
endroit qui accepte les RVs. D'ailleurs souvent les gens vous tendent la main et se présentent avant de répondre à une simple demande de chemin ou de renseignement.
Quelques centaines de mètres plus loin, en guise de camping, un petit hotel avec une grande place autour de laquelle se dresse un muret et des barreaux forgés : "Hotel Bougambillas". "El patron" n'est pas là nous dit un gentil monsieur assis sur le trottoir qui nous explique que l'on peut s'insaller en attendant. Cela nous rassure pour la nuit et nous pensons pouvoir y  
deux wagons où les fenêtres sont grandes ouvertes. La pente est graduelle, mais régulière. Nous passerns de 80 m (El Fuerte) à 2400m d'altitude (Creel). En un lieu, les rails forment une boucle de 360 degrés pour monter plus encore.

A chaque gare, un petit village s'est organisé, s'accrochant au passage du train. Il y a 4 passages par jour. Deux trains dans chaque sens. Sur les voies, des petites artisanes tendent aux passagers à travers les vitres leurs paniers ou poteries. L'inaccessiblité de la vallée rend la vie difficile aux habitants, mais leur a aussi permis de garder une identité à travers les âges. Les indiens Tarahumara ne parlent pas espagnol, mais un dialecte local. Les standards de vie sont bien plus rudimentaires et nous avons du mal à nous habituer à certaines visions de pauvreté, mais on sent aussi une noblesse d'âme qui leur donne leur identité. Nous lisons dans les guides qu'en fait ces indiens se sont réfugiés et même          
volontairement isolés dans cette vallée afin d'échapper au travail forcé imposé par la colonisation espagnole. Le train repart.

Nous arrivons à Creel qui sera notre halte pour la nuit. Dès votre arrivée une horde de porteurs, taxis et conseillers en tout genre nous acceuille. Nous avions choisis un hotel dans le guide, mais un petit garçon tout rondouillet nous fait signe que l'hotel choisi est très mauvais. Il se tapote les bras en disant : "Brrr, helado" ("glacial !"). Remontant les épaules au niveau des oreilles d'une manière théâtrale, il nous fait donc comprendre qu'il y fait trop    
froid et que l'on ferait mieux d'aller au Margaritas. Nous ne sommes pas dupes et comprenons aisément qu'il fait son rôle de rabatteur et qu'il recevra probablement une pièce pour nous avoir attiré là-bas. Mais il y met tant de coeur et sa petite bouille est tellement...rondouillette, qu'on se laisse "volontairement" attraper. Bah, de toute façon on avait hésité avec cet hotel.
Un peu plus tard, on se promène dans la rue centrale – et unique - du village sans vraiment y chercher quelque chose. Traversant la rue, un tonitruant "Hola" se fait entendre. La petite bouille entourée des copains nous salue d'un signe de la main et d'un énorme sourire !

A la petite auberge, le repas du soir et le petit déjeuner sont inclus et nous les trouvons simples mais forts bons ! De plus, nous sommes assis entre 2 couples d'américains avec qui nous avions déjà passé une soirée à discuter au bord de la plage à Huatabompito et 4 franco-espagnol avec qui nous discutons agréablement. Après des mois en camping car ou dans l'anonyma de 2 ou 3 motel lors des visites de grandes villes américaines, cette ambiance nous fait grand bien.


Nous ferons le voyage de Creel à El Divisidero en car avec 6 autres voyageurs afin de voir quelques points de vue sur la Barranca del Cobre, ainsi baptisé par les       
jésuites à la recherche de cuivre... Un modeste canyon qui fait... 4 fois la taille du Grand Canyon. Séance photos frisson au dessus du vide, petite promenade sur la faille et un pont suspendu aménagé pour les touristes et Roberto le guide nous dépose à El Divisidero, gare où nous prendrons le train de retour. En fin de ballade, le guide, qui habite ici, nous apprend  
qu'il est passionné par les auteurs français : Flaubert, Stendhal et son préféré : Camus ! Il ne parvient pas encore à lire en version originale et lit des traductions, mais il veut apprendre le français. Il est écrivain. Surprenant vu le contexte.  Il nous amène devant un des "restaurants de la débrouille" qui longent ici la voie ferrée à même les rails. Quatre pilotis couverts de tôle ondulée, un bar en planches peintes et un barril retourné dans lequel on fait un feu de bois et auquel a été soudé une cheminée pour en extraire la fumée. Voilà vous avez une cuisine. Sur la plaque chauffent tout un tas de tortillas que l'on peut remplir d'ingrédients comme des petits bouts de viande, des haricots, du fromage ou des pommes de terre. Prudents, nous optons pour les pommes de terre afin de voir comment nos estomacs vont réagir. La cuisinière s'affaire, remplit les tortillas selon les demandes des clients, offre des Coca ou Sprite, retourne les tortillas à la main et fait circuler les sauces. Quand vient le moment de l'addition, c'est sa fille d'une douzaine d'année qui fait les calculs et rend la monnaie.

Le ventre plein, nous montons dans le wagon où il faut se hisser depuis les rails même. Déjà la musique dans le wagon. Oui c'est une chose que nous n'avons pas encore écrite peut-être. Au Mexique, pas un endroit, pas une voiture, pas un village sans musique. Des fenêtres des pick-ups, des hauts-parleurs aux balcons des villages, sur la plage ou dans les restaurants en live, la musique est partout. A tel point que le souvenir des images que nous emportons en est langoureusement imprégné. En 6 heures de train, nous avons amplement le temps de faire la connaissance d'une famille mexicaine de Los Mochis qui s'est offert un week-end à Creel. On discute, les enfants jouent aux cartes, bref la sympathie quoi. Nous quittons le Chepe alors que la nuit tombe. C'est dimanche soir. La fête à El Fuerte durera encore toute la nuit !
 
Avant de quitter El Fuerte, nous faisons la plein d'eau et la vidange, comprenant que la plein d'eau peut-être trèèèèèèès long parfois. Et oui, après des mois de débit Nord Américain, nous devons nous habituer au robinet compte goutte ! Cela fait partie de l'apprentissage du voyage n'est-ce pas ? L'apprentissage de la patience bien entendu.

Nous passons à la poste pour envoyer les évalutations du CNED et visitons rapidement la petite ville qui est très agréable. L'église éclatante, la mairie - qui renferme consulations médicales, renseignements touristiques et poste - est située dans une hacienda à la cour intérieure pavée de galets au centre de laquelle jaillit une fontaine bleue. Sur la place du village, ombragée de palmiers, des hommes rénovent le kiosque à musique central et des femmes poncent les bancs blancs qui cerclent la place. A l'évidence ce ne sont pas des travailleurs attitrés. Habillés d'habits de ville ils semblent travailler bénévolement. Mais nous n'en sommes pas certains... à peine 5 jours au Mexique et nous regrettons de n'avoir pas trouvé le temps d'apprendre l'espagnol. Un peu au moins.

Avant de quitter le lieu, nous passons voir LA maison où Zorro est né ! Et oui, avant de se rendre en Californie à l'âge de 10 ans, Zorro a grandi à El Fuerte. Légende ? Réalité ? Allez, au diable la connaissance. Nous nous laissons imaginer le masque noir et son étalon caracolant dans la cour. Tiens ! Je viens de voir passer le sergent Garcia titubant et transpirant. Carramba il s'est encore fait avoir...
Mazatlan. Une station touristique. Une vraie. Une grande et américaine que l'on repère de loin avec son front de mer bardée d'hôtels gratte-ciel. Mais qu'à cela ne tienne. On ne se laissera pas impressionner. On va se baigner jusqu'à plus soif et se laisser aller un peu.
Le soir venu, nous partons manger en ville. La circulation est dense. Arrivés au pied de la cathédrale, nous sommes au pas. Trouver un stationnement risque d'être utopique. Après avoir demandé à un policier si nous pouvions rester à ce coin de rue, il nous répond que non, mais nous cherche immédiatement une place !? Il arrête la circulation pour nous        
permettre de manoeuvrer. Il faut qu'on apprenne à simplement demander. C'est  parfois beaucoup plus simple qu'on le pense. Bref, on ne peut pas être plus au centre que ça. A moins d'être dans la cathédrale. Et nous passons à Mazatlan une soirée très sympatique. Bon resto, visite expresse puis tourner un peu en rond en camping car (heureusement plus de circulation à cette heure) jusqu'à trouver une connexion wifi pour récupérer les mails.
La mangrove. Le mot fait rêver et frissonner tout à la fois. C'est dans celle du parc naturel de Tovara que nous nous engageons ce matin (voir le film). Il ne fait pas encore trop chaud et paisiblement assis dans une barque on se laisse prendre par le lieu. Dès les premiers méandres la ballade est magique. Les arbres racines plongent dans l'eau verte et forment un toit complet sur nos têtes. Le clapotis berce et notre passage dérange les oiseaux. De petits oiseaux aux couleurs vives, d'autres à l'aspect rigolo – la tête recroquevillée sous les plumes - de grands échassiers mais aussi beaucoup de rapaces nous regardent passer ou s'envolent plus au loin. Des iguanes verts électriques s'accrochent aux branches et avancent prudement. Des tortues se reposent sur de minuscules promontoires et plongent à notre arrivée... Les crocodiles se réchauffent sur les berges. Ils ne sont pas très grands, peut-être 1 mètre, 1 mètre 50, mais le guide nous rassure tout de suite en nous disant qu'il y en a de 5 mètres. Là nous sommes bien rassurés c'est sûr.
Petite halte dans une ferme de réinsertion de crocodiles où nous arrivons à l'heure du repas. Une brouette de poissons morts est distribuée ... à la main. Y'a des métiers quand même plus risqués que d'autres. Nous repartons plus lentement. Nous avons plus de temps puisque nous avons poliment refusé la baignade proposée dans les eaux d'une source séparée de la mangrove (et des crocodiles !) par un grillage aquatique et.... rouillé. Au retour, nous prenons de nouveaux passagers qui attendaient simplement sur un pont que quelqu'un passe. Arrivés à destination, la fraîcheur a été remplacée par une moiteur et une chaleur pesante, mais supportable. (voir la vidéo)

Nous passons l'après-midi à quelques kilomètres sur la côte dans un hôtel-restaurant sur la plage où nous attendons que la lessive soit terminée et profitons du wifi tandis que les garçons profitent de la piscine. Nous avons déjà eu des 26 novembre beaucoup moins sympas.
Plusieurs attractions sont même fabriquées maison. Une en particulier attirent notre attention. Une simple table recouverte de fond de cannettes découpées, retrournées, collées et numérotées. Les joueurs lancent des piècettes de 1 péso à une distance d'un mètre environ. Si la pièce tombe sur un 3, le joueur reçoit le triple de sa mise, sur un 2 le double, sur il reprend sa pièce. Si elle tombe à côté où sur le bord, c'est le "tenancier" qui ramasse les pièces. A la manière d'un croupier de Las Vegas, il est assis derrière la table et avec sa baguette faite maison terminée d'un aimant, il redistribue les piècettes en fonction des résultats. La débrouille quoi !
Nous aurons droit aussi à un spectacle traditionel qui se perpétue depuis des lustres : Les Voladeros. Un grand mât de 30 mètres, coupé dans la forêt, symbole du phallus, au bout duquel se lancent quatres hommes-oiseau suspendus à des cordes pour une danse visant à la régénération du soleil. Ils risquent leurs vies en voltigeant en cercle au rythme du tambour tenu par un cinqième homme perché debout et tout en haut du mât. Cette danse, préhispanique,  existe depuis des siècles.
La fête durera jusqu'à 2 heures de matin et pendant 3 jours. Mais cela ne nous empêche aucunement de dormir. Allez comprendre pourquoi !
Après ces trois jours de farniente a déguster des marguaritas les pieds dans le sable à vingt mètres de la plage, il faut bien reprendre la route. Vidanges, plein d'eau (vitesse goutte à goutte) et nous nous dirigeons vers Manzanillo.
Arrivés en fin de journée dans cette ville partagée entre port industriel et plages touristiques près de parcours de golf, nous ne trouvons aucun endroit où dormir malgré les indications contradictoires de plusieurs mexicains.
Nous jetons notre dévolu (ou plutôt le dévolu se jette sur nous) sur un quartier fermé et surveillé. Les gardes nous laissent passer et nous indique a peu près où dormir. Nous nous arrêtons dans une rue tranquille où nous passerons notre dernière nuit de la côte pacifique. Demain, on remonte vers le Nord, plus à l'intérieur du pays.

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