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014_Guatemala

Dès le passage nous ressentons quelque chose qui nous rappelle le Belize. Une tranquilité et un doux laisser aller. Les gens saluent amicalement notre passage et l'on voit beaucoup moins d'armes qu'au Guatémala, mais la vigilance reste de mise car nous sommes toujours en Amérique Centrale. Mais quand même; ce petit, tout petit pays, semble tranquille.

En passant près du Cerro Verde, un volcan magnifique, nous nous engageons sur une route secondaire qui nous mènera près du lac Coatepeque.
Le lac se niche au creux d'une caldera de volcan éteint, superbe. A en croire les nombreuses résidences de luxe qui bordent les rives, il semble que le charme du lieu opère sur plus d'une personne. Nous faisons d'abord le tour par le sommet puis nous engageons sur une route qui descend près du lac. La rive est pratiquement inaccessible d'abord parce qu'elle est abrupte et puis parce que les domaines privés se succèdent en rang serré. Au bout de la route - coincée entre les propriétés et, à l'arrière, les cabanes très rudimentaires des gens qui servent probablement dans ces maisons de luxe - nous arrivons au camping qui est... fermé. La nuit vient de tomber... Alors on klaxonne devant les grilles (c'est un peu bourrin c'est vrai, mais il n'y a pas de sonnette). Et puis, un peu étonnés de nous voir là, deux gardiens de nuit arrivent. Nous discutons et pouvons finalement passer la nuit à l'intérieur du site... en plus, nous serons bien gardé.
Nous arrivons à Perquin, petit village perché sur les montagnes, qui fut le quartier général des révolutionnaires lors de la dernière guerre civile qui prit fin en 1992. En effet, las des inégalités profondes, de la pauvreté et du pouvoir dictatorial, le peuple prit les armes pour se battre pendant de longues années.
Un petit musée tenu par des anciens révolutionnaires "à la retraite" – fiers - nous explique et montre comment cette partie de l'Histoire à changé le pays et surtout changé les hommes qui l'ont faite. Un homme à la jambe de bois, un autre au regard abîmé par un accident de guerre, nous expliquent dans un espagnol que nous comprenons mal, leur vie, la guerre, ce qu'ils ont fait pour changer leur monde. Le musée en soi est très simple mais il y règne encore une odeur de la peur ressentie, la sueur du courage et la joie triste de la victoire. Oui, les hommes qui survivent savent qu'ils ont gagné leur cause mais on les sent hantés par la mort de ceux qui perdent la vie sans connaître la victoire, qui meurent sans savoir si leur fin sera le début d'un meilleur lendemain.
Nous arrivons rapidement à la frontière Salvador-Honduras que nous passons bien moins rapidement. Il faut grapiller des tampons, des signatures, des papiers... et nous avons tout loisir de rencontrer... Anja et Holger - encore une fois - ainsi que des Québécois que nous avions aperçu à Antigua.

La douane c'est aussi une myriade de gens qui vendent des boissons (dans des petits sacs en plastiques avec une paille scotchée sur un angle), des bassines de couleurs pour une utilisation inconnue, des noix de cajoux salées que l'on achète dans un seau à la louche, des petits drapeaux, des gens qui mendient, d'autres qui veulent vous aider affublés de badges plastifiés faits maison mais soi-disant officiels, et des douaniers (quand même !) qui racontent des choses exactes et d'autres beaucoup moins exactes. Bref, c'est le "foutoire". Mais après avoir attendu 45 minutes que l'électicité revienne pour que l'ordinateur du poste fonctionne, nous passons finalement en 1h30.

Nous voulons traverser le Honduras (150 km) et passer la frontière Honduras-Nicaragua aujourd'hui même.

Contrairement au Salvador, l'ambiance au Honduras semble plus tendue. La pauvreté paraît plus importante aussi. Il faut dire que le pays sort d'un coup d'état. Nous ne ressentons aucune agressivité, mais les regards sont tendus, où peut-être est-ce nous qui le sommes.

Difficile de se détendre lorsque sur 150km on se fait arrêter 6 fois. A certains contrôles, la police cherche sans doute à arrondir les fins de mois et tente de nous prendre en défaut sur quelque chose. Heureusement, des voyageurs qui remontaient du sud nous avaient prévenu... Nous sommes parés. Aux questions : permis de conduire, papiers du véhicule, passeport, triangles de secours (deux SVP), extincteur et bandes réfléchissantes sur le pourtour du véhicule nous répondons : OUI et montrons tous les éléments. Les policiers en restent bouche bée. D'ailleurs, nous avons tout préparé sur le tableau de bord et leur montrons avant même qu'ils demandent. Comme on respecte aussi le code de la route ils ne trouvent rien à redire.
Le dernier contrôle, Gilles s'impatiente un peu. 20 km entre chaque contrôle c'est pesant quand même. Aussi lorsque le jeune policier demande triomphant où sont les bandes réfléchissantes, il sort du véhicule et montre chaque bande (blanc sur blanc) du doigt. "Aqui ! Aqui ! Aqui y Aqui !" Le jeune policier rétorque qu'il ne les avait pas vu, blanc sur blanc... Il est gêné et il y a de quoi; il nous arrête alors qu'il laisse passer des voitures avec 20 personnes accrochées de toute part, sans ceinture, sans phare, sans frein...

Bon cessons de râler. Après tous c'est vrai ! Nous sommes des gringos.

Après 150km, nous sommes à la frontière. Il faut sortir du Honduras et entrer au Nicaragua. A nouveau presque 2 heures de démarches.  Ouf ! encore quelques kilomètres de route et ce soir nous dormons à Chinandega. Il n'a jamais fait aussi chaud et lourd. On passe 2 heures à chercher un hôtel qui accepte – moyennant quelques dollars - que nous dormions sur leur parking gardé. Pas facile car beaucoup d'hotel refusent, d'autres organisent des fêtes très bruyantes et d'autres vous demandent des prix exhorbitants sans eau, sans électicité, juste pour dormir 8 heures sans sortir du camping car et repartir aux aurores....
39 degrés dans le camping car, pas un souffle et 80% d''humidité. Les conditions et le manque de sommeil font monter la tension dans la petite famille Mattonlesvoiles. C'est dur parfois.

Nous arrivons à Granada petite ville au bord de l'immense lac Nicaragua. Un hôtelier nous aborde car il voit bien que nous cherchons le chemin. C'est un gênois qui vit en Amérique Centrale depuis 20 ans. Il nous informe que les camping car peuvent dormir chez les pompiers (Bomberos) à deux coins de rue. Les bomberos nous autorisent en effet, contre petite participation financière, à nous installer dans l'arrière cour. Chic encore une nuit en sécurité et bien gardée. Bon évidemment, ce sera en compagnie des chiens aboyant, de fiestas dans la rue et de camions qui manoeuvrent. Ceci ajouté à la chaleur et la moiteur, c'est une nouvelle nuit blanche qui s'annonce pour nous. On ne peut pas tout avoir.

Granada ressemble en certains aspects à Antigua. Tout d'abord parce que sa vocation première est d'accueillir les touristes. Hôtels, restaurants, convention sur la poésie latino-américaine et groupes de musique sur les places. Tout y est pour vous donner envie de rester et de dépenser vos dineros. En plus le gouvernement met les moyens pour garantir la sécurité des touristes... La police à tous les coins de rue permet de pouvoir se promener dans les rues jusque tard le soir sans trop de souci de sécurité.

Nous rencontrons une allemande, Andrea avec qui nous avons fait l'ascension du Pacaya (au Guatémala) à des centaines de kilomètres d'ici. L'Amérique Centrale est décidément vraiment petite. Il fait si chaud que Théophile prend un coup de chaleur à l'ombre !
Nous voulions rester à Grenada, mais la chaleur nous chasse. Nous voulons trouver un plan d'eau ou du vent au moins. Nous partons sur San Jorge pour admirer l'île-volcan de Omotepe depuis le bord du lac Nicaragua - la plus grande île sur un lac intérieur au monde. La forme cônique parfaite du volcan donne à l'île une certaine majesté. On pourrait prendre le ferry pour la visiter comme nous le propose un homme chargé de rabattre les gens sur la billeterie. Mais la chaleur anihile progressivement notre volonté. Et puis nous voulons voir la mer, alors nous repartons sur Jan Juan del Sur ou plutôt l'une de ses plages; la playa Marsella. La plage est déserte et très tranquille avec un vent fort qui ballaie tout. Y compris notre camping car. On ouvre les fenêtres et profitons grandement de cette fraîcheur sublime après la moiteur. Enfin, le sommeil.
Après avoir cherché une plage sécuritaire et accessible pendant 2 heures, nous suivons les conseils du garde de la plage privée d'Escatimequita. Il nous dit que la route est pratiquable et qu'avec sa surveillance nous serons en sécurité. Il monte à bord du camping car et nous guide vers la plage. Nous comprenons vite que la route pratiquable est une véritable jungle, que nous devons traverser une rivière et franchir des nids de poules (ou d'autruches peut-être ?). Arrivés sur la plage il nous informe que l'endroit est si insécuritaire qu'il va passer toute la journée et toute la nuit à côté de nous ! Gloups.

A peine arrivés nous passons 1 heure à nous mettre en position de départ : l'espace est si petit que nous devons couper plusieurs branches pour faire faire demi tour au véhicule. Les ornières furent envisageables en descendant (de tout façon il n'y avait pas de place pour le demi tour), mais paraissent beaucoup moins envisageables à la montée. Gilles et Alexandre passent donc une heure à préparer notre futur départ en bouchant les trous avec des pierres et de la terre qu'ils recouvrent d'une planche sciée qu'Alexandre a dégotté sur la plage. Après le déjeuner et les devoirs nous pouvons enfin envisager de nous promener sur la plage qui est superbe. Le gardien nous dit alors de ne pas nous éloigner et nous propose sa machette ! Pour se ballader !? Pourtant tout semble si paisible sur cette plage de rêve. Il nous informe que des tortues viennent aussi pondre ici et nous propose de venir cette nuit avec sa femme nous guider.

A neuf heures nous sortons du camping car. Il fait nuit noire, à part la timide pâleur de la lune. Le guide reste à côté du pamking car tandis que sa femme nous accompagne sur la plage. Mais que craignent-ils au juste ? La plage est sublime sous ce croissant de lune rouge et la voie lactée. La brise légère caresse le visage. Marchant dans la pénombre nous devinons une, deux, puis dix personnes le long de la plage. Que font-elles ? Elles scrutent l'horizon nocture et attendent. De temps en temps, une lampe torche s'allume et balaie les vagues de la plage puis s'éteind. La voilà l'explication. La plage est remplie de braconniers. Ils viennent pour les oeufs de tortues qu'ils revendront 20 cordobas la douzaine (2$). Peut-on leur en vouloir, les juger ? Ils survivent juste et peut-être ferions-nous pareil dans un tel dénument. De jour nous ne nous sentions pas très à l'aise mais alors de nuit avec des braconniers !!! Pourtant ils sont tous paisibles et parraissent gentils. Nous discutons avec la femme du guide et apprenons beaucoup sur la vie au Nicaragua, sur sa vie à elle. Elle a eut neuf enfants, mais aujourd'hui les jeunes n'en ont "plus que" trois ou quatre. Le ciel accueille mille étoiles. La plage elle n'accueillera aucune tortue cette nuit. Nous sommes un peu déçu mais d'un autre côté nous n'aurions probablement pas aimé assister au pillage d'un nid en direct. Alors nous sommes presque contents. En tous cas, malgré la gentillesse des gens et la semblante tranquilité de la plage nous repartirons demain et non pas dans 3 jours tel que prévu.

Au matin, le guide est toujours là, après avoir dormi près de notre véhicule. Mais une "surprise" de taille nous attend. Le vent très fort de cette nuit a fait tomber un arbre en travers du chemin à environ 1 km. Aucun moyen de passer. Pendant que Gilles et Alex vont repérer le lieu et discuter avec le guide pour trouver une solution, je fais les devoirs avec Théo. Il faudra d'abord repartir d'ici et passer les ornières, ce qui n'est pas un mince affaire. Bizarrement nous restons plutôt calme. Le voyage commencerait-il à nous apprendre la sérénité ?

On évalue le premier passage difficile. Le premier virage se passe bien, mais le second,  plus cahotique nous laisse avec un ravin à gauche, un autre à droite, une roue avant  dans le vide à 50cm au-dessus du sol et un dévers important sur l'arrière du camping où se trouve tout le poids!! Il faut redescendre en marche arrière pour remettre les 4 roues sur le sol et prendre de l'élan. Tout se joue à 1 cm de chaque côté. Dans cette nouvelle position, nous réalisons qu'il faut encore couper des branches pour passer. C'était sans compter sur les fourmis voraces qui défendaient l'arbre. Gilles se fait piquer méchamment et gardera l'enflure et des équimozes pendant 5 jours. On re-tente et ça passe de justesse encore une fois... Maintenant il ne reste plus que l'arbre !

Le guide a déjà commencé à couper avec sa hache la base du tronc. Nous proposons de tirer le reste avec notre camping car ! Le tronc fait 1 m d'envergure avec en plus 4 branches principales d'environ 30 cm de diamètre, sans parler de toutes les ramifications... Dommage qu'ils n'aient pas besoin de bois pour se chauffer ici... Euh, nous n'avons quand même pas un tracteur que diable. Alors pendant 1 bonne heure, le guide et les 4 mattonlesvoiles vont couper, scier, hacher et dégager des branches et des troncs... Il ne reste maintenant plus que le tronc pincipal. A quatre reprises nous essayons de le tracter. Mais il faudra à chaque fois en couper une partie supplémentaire pour alléger le poids. Fatigués, suants mais toujours plein d'espoir et surtout très calmes nous tirons une dernière fois. C'est la bonne. Le tronc cède et suit la traction. Nous avons juste de quoi passer sur les côtés du chemin. Encore quelques minutes a débroussailler et couper les souches traitresses qui affleurent à quelques centimètres du sol et nous passons fièrement à côté du tronc.

Tout le monde est content y compris le guide qui nous avoue avoir été embarassé de nous avoir mis dans cette situation. Nous nous quittons tout sourire après une bonne poignée de main et une bonne propina.

Nous passerons les deux derniers jours à attendre les tortues à San Juan del Sur en compagnie... d'Anja et Holger. Et oui nous nous retrouvons encore une fois.

La piste qui nous mène à la Flor est toujours aussi pentue. Elle n'a pas changé en 3 jours... Avec de la chance nous verrons les tortues tant attendues cette nuit. Sur le chemin encore un problème de piste. Le camping car ne passant plus à cause de la pente, nous reculons pour prendre de l'élan plutôt que d'user trop vite les pneus. En reculant des grosses pierres d'environ 30 cm qui ont roulé sur le chemin se coincent sous l'essieu arrière ! De peur de percer les cuves d'eau, Gilles décide de lever le camping car avec le cric pour dégager la pierre avec un pieu. Encore une fois nous restons calme. Peut-être sommes nous devenus masos. Un homme vient nous aider. Nous comprenons que les gens qui n'ont pas grand chose possède un trésor plutôt rare dans nos pays développés : l'entraide. Ce n'est pas la première fois que nous sommes en difficulté et à CHAQUE fois quelqu'un s'arrête et nous aide.
Après ce "petit" contre temps de 45 min, nous arrivons à La Flor. Nous nous sommes mis d'accord avec les gardiens de la réserve de tortues. Ils viendrons nous chercher si une tortue vient pondre. Nous partons quand même par deux fois longer la plage durant la nuit... Finalement le jour se lève et personne n'est venu frapper à la porte. Pas de tortues encore une fois. On ravalle notre déception et surtout notre sentiment qu'une fois le prix payé les gardiens ne se préoccupent plus de venir nous réveiller.... On ne saura jamais, mais nous avons quand même un gros doute car le gardien ne nous inspirait vraiment pas confiance... Tant pis.

De retour à San Juan, devoirs, nettoyage et préparation du passage de fontière pour demain matin. Un petit détour avec nos amis allemands par le meilleur glacier du coin ou d'Amérique Centrale peut-être (!).
C'est l'avant dernière douane de notre périple en Amérique Centrale. Nous sommes rompus aux démarches, photocopies et paiements étranges en tous genres maintenant...  Après une sortie du Nicaragua où l'on nous fait payer une soit-disant taxe municipale (ça commence à nous agacer d'être les dindons de la farce car seuls les gringos paient), où l'on nous fait payer une taxe douanière de sortie (ben voyons nous avons déjà payé une taxe d'entrée), réunit pas moins de trois tampons sur un petit papier rikiki qu'il faut récolter à trois endroits différents, bref après 1 heure de démarches, nous entrons heureux au Costa Rica, le plus "organisé" et le moins corrompu des pays centraux. Le paradis quoi.

Mais arrivés côté costa-ricain, notre visage se décompose littéralement lorsque nous remontons la file de gens qui attendent pour le premier estampillage de leur passeport. La file serpente, longe tant que possible l'ombre des bâtiments et fini par s'étendre loin en plein cagnard; il doit faire 40 degrés au soleil. Il doit y avoir au moins 200 personnes avant nous ! Peut-  
être 2 ou 3 heures d'attente ! Nous sommes défaits en nous installant tout au bout de la queue. La file, les démarches d'assurances pour le véhicule, l'importation temporaire, nous en avons bien pour 4 heures. Un jeune homme nous aborde. Difficile de le comprendre car il est probablement sourd et parle avec des signes et quelques sons. Il est très entreprenant et insistant. Nous comprenons qu'il veut nous éviter la file, moyennant 20 US$, ce qui est beaucoup ici.

On hésite mais le jeune homme se montre si convainquant et le soleil si décourageant... On négocie à 10 US$ pour toute la famille. Alexandre et Natacha continuent la file au cas où ça ne marche pas tandis que Gilles et Théophile suivent l'homme. La technique de passe-droit est on ne peut plus efficace et simple. Après avoir entièrement remonté la file, le jeune homme pousse physiquement les gens, créer un espace devant lui et dit tout bonnement à Gilles de se mettre dans la file. Ben voyons. La honte. Gilles n'ose même plus lever le regard tellement la technique est grossière. Le douanier qui laisse rentrer 20 personnes à la fois enguirlande le jeune homme, mais avec un léger sourire au coin des lèvres qui dit : "Toi mon coco, t'es gonflé, mais tu es tellement insistant qu'on te pardonne tout". Après la file pour les visas, la démarche d'importation et l'assurance on ressort de la douane. Le type qui vient de nous faire gagner 2 heures de file nous attend et nous tire littéralement par le bras pour la 2ième étape : le contrôle sanitaire. C'est qu'il est pressé lui; il veut faire plusieurs clients aujourd'hui. Le monsieur du guichet ne revient pas assez vite et le jeune homme tape sur la vitre et il gesticule encore plus fort pour que le douanier sorte plus vite. Lui aussi sourit à l'insistante insistance du jeune homme à laquelle il est visiblement habitué. Personne ne contrôle la fumigation c'est toujours ça de gagné.  Les douaniers rentrent rapidement dans le camping car et ne posent aucune question. Il faut maintenant aller à la 3ième étape. Le jeune homme ne veut plus nous accompagner, mais nous suit quand même puisque nous n'avons pas encore payé. Heureusement car le dernier bureau se trouve à 500 m et est introuvable. Nous voilà enfin en possession de l'importation du pamking car après 2h30 de démarches. Notre sympathique, exaspérant et attendrissant jeune homme n'est pas content. Il veut plus que le prix convenu, mais un prix est un prix et un clin d'oeil c'est un clin d'oeil. Sacré bonhomme.
RETROSPECTIVE SUR LE SALVADOR, HONDURAS et NICARAGUA

Nous y sommes passés un peu vite mais pas assez pour ne pas avoir très chaud...
Difficile de porter un avis après si peu de temps. Malgré tout, nous avons apprécié le petit pays qu’est le Salvador, à l’ambiance proche du Bélize. Le Honduras, 150km en coup de vent...
Quant au Nicaragua, des volcans à la plage, nous sommes passés un peu rapidement dans ce pays qui mérite d’être découvert plus en profondeur.