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016_Costa_Rica
Nous nous occupons essentiellement de la logistique habituelle et on se prépare au passage vers la Colombie. Même les garçons semblent revigorés par la fraîcheur et ils mettent les bouchées doubles pour le CNED. Le tout entrecoupé de pauses piscine dans le jardin du B&B super sympa.
Nous sommes rejoint par hasard par Elly et Raimund que nous avions quitté à Jaco.

Finalement les démarches pour la passage du camping car de Panama City à Cartagène en Colombie se précipite et nous sommes attendus demain matin chez la très fameuse et connue de tous les voyageurs panaméricains :
Evelyn Batista. Juste 450km à parcourir... Et retour dans la moiteur.
Après avoir passé le Puente de las Americas au dessus du canal du Panama - moment symbolique et mémorable - nous passons la nuit au Balboa Yacht Club, en périphérie de Panama City. Une sérieuse étape se prépare pour le camping car, pour nous et pour le voyage aussi.
Nous sommes un peu émus. Même les enfants, excités de prendre l'avion, d'aller à l'hôtel et d'entammer cette nouvelle étape, nous confient leur émotion.

Chez Evelyne Batista, nous nous retrouvons avec nos amis anneciens, Michelle et Jean-Manuel. Une longue journée d'aventure administrative nous attend. (voir page spéciale). Finalement nous sommes très heureux de nous épauler réciproquement dans ce parcours du combattant et aussi pour passer les heures d'attente entre les étapes. Comme le dit Jean-Manuel, si on savait quelles sont les complications de ces étapes avant de partir, on ne le ferait jamais !!! C'est aussi une journée importante pour Jean-Manuel et nous fêtons ses 60 ans autour d'un pique nique improvisé... Bon anniversaire !

Aujourd'hui nous visitons une des 3 écluses du Canal du Panama : Miraflores. Le passage des porte-containers, méthaniers et autres cargos est très impressionnant et le musée fait très bien comprendre l'Histoire de cette formidable épopée humaine. D'abord imaginé par Charles Quint en 1534, l'idée fut entreprise en 1882 par les français qui abandonnèrent ensuite à cause de la trop grande mortalité des travailleurs emportés par la fièvre jaune et la difficulté de maitriser le Rio Chagres aux crues devastatrices. Dès 1903, les droits sont cédés aux américains qui éradiquent d'aord les maladaies présentes le long du futur parcours, puis entreprennent un travail colossal. Le canal sera inauguré après plus de 10 ans de travaux, en 1914. Près de 27000 ouriers y ont laissé leur vie.
Le canal, resté sous juridiction américaine jusqu'en 1999, passera ensuite aux mains du Panama. Mais le traité de rétrocession stipule que les bateaux battant pavillon américain ont priorité sur les autres navires. On est américain ou on ne l'est pas...
A coup sûr un des moments marquant de notre voyage.

Nous nous retrouvons avec Marylin et Vincent, Michelle et Jean-Manuel pour un pique-nique dans le vieux Panama sur les ruines classées par l'Unesco depuis 1997. Rencontre comme toujours très sympatique mais interrompue pas une "royée"  - comme on dit en Suisse - une bonne grosse averse qui nous force à nous abriter dans le camping car. Celui-ci, avec la chaleur ambiante et l'humidité de nos vêtements mouillé se transforme en hammam roulant lorsque nous rapportons tout l'équipe au centre ville. On se quitte sous la pluie en se donnant rendez-vous en France pour les uns et en Colombie pour les autres.
Nous cherchons désespérément un hotel car nous sommes épuisés par ces nuits de chaleurs. Il nous faut la clim ! C'est impératif. Nous trouvons finalement un charmant petit hotel avec stationnement gardé pour le pamking car. Les chambres sont grandes et propres (notre niveau de tolérance étant de moins en moins élevé au fur et à mesure de notre avancement). Ce n'est que le lendemain que nous comprendrons qu'il s'agissait en fait d'un hotel "olé-olé", où les chambres sont occupées de quelques minutes à quelques heures... L'ambiance est très tranquille et tout est calme. Comme nous avions déjà fait le tour de tous les hotels du coin, on décide de rester quand même et heureusement en dehors des visites furtives, il y a d'autres voyageurs aussi... ouf.

Nous tentons encore une révision des freins chez Fiat au Panama. La journée se soldera par un échec en plus d'une grosse dispute - en espagnol s'il-vous-plaît - sur les initiatives hasardeuses et coûteuses du garagiste. On négocie de ne payer que le matériel puisque le problème n'est pas résolu. Peste. Damnation. Crotte.
Nous apportons le camping car à Colon, côté Atlantique, au Port de Manzanillo. Après une série de démarches administratives et quelques sueures froides, Gilles amène le camping car sur le flat-rack et reprend la clef avec lui comme convenu avec la compagnie de transport. (voir page spéciale).

En fin d’après midi (!) nous repartons en taxi, puis en bus où nous devrons nous assoire sur le ponton arrière et un tabouret au milieu du couloir car il n'y a plus de places. Au bout d’une bonne heure nous sommes à nouveau à Panama city du côté Pacifique. Ce soir, on se paie un bon petit resto Argentin. C'est un peu un avant goût de ce qui nous attend de l'autre côté !
Une heure et quart de vol. Cartagena est vraiment très proche de Panama City. Et on a du mal à comprendre pourquoi il ne se construit tout simplement pas une route entre les deux pays ! Mais nous sommes tous contents de prendre l'avion. En particulier notre grand Alexandre qui rêve d'être pilote.
Nous arrivons à l'hôtel Bella Vista tenu par des français qui habitent ici depuis très longtemps. Ce matin même deux familles de voyageurs en camping car quittaient l'hôtel pour le même voyage... en sens inverse. Râté... Mais nous voilà en Amérique du Sud !
Nous courons littéralement à Boquete. Lieu recommandé par Michelle et Gim qui sont devant nous maintenant. Et oui, on se tient informé des bons petits plans par email entre voyageurs et c'est très pratique. Nous nous y précipitons car il y fait froid. Seulement un petit 25°C la journée et un 20°C la nuit. Un vrai frigo. Que du bonheur.

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018_Colombie_De Cartagena_a_Bogota
RETROSPECTIVE SUR LE PANAMA

Un pays où l’on va d’avantage pour des questions « administratives » (le passage du véhicule par bateau en Amérique du Sud) que pour une véritable découverte. Malgré tout, la visite du fameux canal de Panama, où transitent des cargos du monde entier, reste un moment impressionnant.